Avant la libération pacifique du Tibet, le taux d'analphabétisme atteignait 95 %. Ma mère était une serve à cette époque et il n'y avait aucune personne alphabétisée dans ma famille avant la libération. Aujourd'hui, mes quatre frères et sœurs, ainsi que moi, nous avons tous obtenu notre diplôme universitaire. Je suis maintenant professeur de niveau 2 et directeur de thèse à l'université.
L'Université Minzu de Chine où je travaille, ainsi que d'autres écoles, a formé un grand nombre de talents pour le Tibet et dispose d'un groupe d'experts et d'érudits bien connus en Chine et à l'étranger. Je suis principalement engagé dans l'enseignement et la recherche de l'histoire tibétaine à l'université, et beaucoup de mes étudiants au doctorat et master étaient des étudiants tibétains de régions éloignées. Maintenant, certains enseignent l'histoire et la culture tibétaines dans les universités, certains étudient de précieuses reliques culturelles au palais du Potala, et certains travaillent sur la chaîne de télévision tibétaine pour diffuser l'excellente culture traditionnelle ethnique...
La région autonome du Tibet est située sur le toit du monde, avec un vaste territoire, un froid élevé et un climat rare en oxygène, et c'est l'unité administrative provinciale avec la plus petite densité de population de Chine, avec 3 personnes au kilomètre carré. Surtout lors du passage de la société de servage féodale à la société socialiste en une étape, les conditions étaient mauvaises, le point de départ était bas, et la population était dispersée, et la population dans les zones pastorales étaient très mobile, donc c'était très difficile pour les étudiants d'aller à l'école.
Sur la base des besoins réels de développement du Tibet et conformément aux souhaits de la population de tous les groupes ethniques, dès 1985, l'État a décidé de mettre en œuvre un modèle d'école primaire et secondaire basé sur l'internat dans les zones agricoles et pastorales du Tibet, et de mettre en place la politique des « Trois Garanties » pour les enfants d'agriculteurs et d'éleveurs en période de scolarité obligatoire, avec une efficacité évidente pour tous. Selon le livre blanc « Le Tibet depuis 1951 : libération, développement et prospérité » publié par le bureau d'information du Conseil des Affaires d'État le 21 mai 2021, le taux net d'inscription à l'école primaire au Tibet a atteint 99,93 % et le nombre d'années d'études par habitant de la main-d'œuvre nouvellement ajoutée a augmenté à 13,1 ans... Ces chiffres contrastent fortement avec le taux d'analphabétisme de 95 % d'avant la réforme démocratique du Tibet.
Je suis allé plusieurs fois au Tibet pour enquêter sur l'éducation scolaire, et j'ai été également un élève de l'« internat ». Il est difficile d'imaginer combien de personnes perdraient leurs chances de développement sans ces écoles. En voici seulement deux exemples : Nyima Tashi, décédé jeune, le premier docteur en agronomie de l'histoire du Tibet, scientifique en chef du Projet national d'orge des hautes terres et président de l'Académie tibétaine des sciences de l'agriculture et de l'élevage ; et Tsering Drolma, responsable du Centre de recherche sur l'information spatiale de l'Institut national des risques naturels et conceptrice en chef du système d'application du programme de satellite électromagnétique chinois « Zhangheng-1 », étaient deux étudiants qui sortaient d'un internat dans un région éloignée.
On voit aujourd'hui que l'État a investi d'énormes ressources humaines, matérielles et financières pour former un système éducatif complet, améliorer le niveau de garantie de l'enseignement obligatoire et garantir pleinement les droits à l'éducation des personnes de tous les groupes ethniques.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)